Présenté par Thai Express

Première Canadienne
Sélection 2019

Sons of Denmark

Réalisé par Ulaa Salim

Crédits  

Selection officielle

Festival international du film de Rotterdam, OFF Camera

Honneurs

Prix international en compétition du festival Off Camera

Réalisateur

Ulaa Salim

Scénario

Ulaa Salim

Interprètes

Rasmus Bjerg, Mohammed Ismail Mohammed, Zaki Youssef

Producteur

Daniel Mühlendorph

Direction de la photographie

Eddie Klint

Montage

Jenna Mangulad

contact

New Europe Film Sales

Danemark 2019 117 mins V.O. danoise Sous-titres : anglais
Genre DrameThriller

À Copenhague, un moment de la vie de tous les jours est interrompu par une explosion — l'attentat terroriste le plus meurtrier de l’histoire du Danemark. Un an plus tard, la tragédie a été récupérée politiquement par le Mouvement National, un parti mené par Martin Nordahl (Rasmus Bjerg), qui souhaite se débarrasser de tous les immigrants. Dans ce climat tendu, où les musulmans sont injustement démonisés, Zakaria (Mohammed Ismail Mohammed), 19 ans, se radicalise et rejoint les rangs de la cellule de Hassan (Imad Abul-Foul), qui entend répondre à la violence par la violence, notamment en s’attaquant aux « Fils du Danemark », une organisation d’extrême droite. Hassan propose une mission à Zakaria : assassiner Nordahl. La préparation est minutieuse, alors que le jeune homme s'entraîne avec un autre membre de la cellule, Ali (Zaki Youssef). Les choses ne se dérouleront toutefois pas comme prévu lors du soir fatidique...

Alors que l’islamophobie se manifeste de plus en plus ouvertement dans plusieurs régions du monde, SONS OF DENMARK apparaît comme une œuvre on ne peut plus brûlante d’actualité. Chargé, provocateur, troublant, ce premier long métrage écrit et réalisé par Ulaa Salim dépeint la façon dont chaque extrémisme ne fait que créer d’autres extrémismes, menant à un cercle vicieux de violence dont personne ne sort indemne. Salim signe un thriller captivant aux images expressives, particulièrement lors des nombreuses scènes nocturnes, dont les ambiances visuelles rappellent le style de David Fincher. Le récit est parfois très dur, voire insoutenable, mais il est ponctué de moments empreints d'humanité. Même si l'on n'approuve pas leurs actions, on ne peut que ressentir de l'empathie pour les protagonistes, qui évoluent dans une société où ils ne se sentent pas toujours bienvenus. – Kevin Laforest