Hong Kong
1992 105 mins V.O. cantonaise Sous-titres : anglais/chinois
Bangkok. L’excellent Chow Yun-Fat joue Jeff, le videur le plus dur à cuire en ville, ressent beaucoup d’empathie pour son ami Sam (Anthony Wong, au côté de Yun-Fat pour la deuxième fois en 1992, après HARD-BOILED), lourdement endetté envers des gangsters. Sam propose d’effectuer un vol avec son cousin Judge (l’inoubliable Simon Yam) et son gang (les tout aussi mémorables Frankie Chi-Leung Chan et Bonnie Fu) qui augure mal dès le départ, mais la loyauté de Jeff s’avère être son point faible, et sans surprise, le casse tourne mal. Trahi, sévèrement blessé et laissé pour mort, Jeff devra se battre pour refaire sa place, et l’impitoyable milieu criminel de Bangkok s’apprête à recevoir une leçon de vengeance comme jamais auparavant. Et c’est là, chers fans de Fantasia, que le fun commence vraiment.
Sélection très populaire du premier Fantasia en 1996, FULL CONTACT est de retour sur grand écran (dans une superbe copie 35mm) pour rendre hommage au réalisateur Ringo Lam, à la suite de son décès inattendu en décembre dernier. L’un des meilleurs cinéastes de l’histoire de Hong Kong, Lam a également réalisé des classiques tels que CITY ON FIRE et PRISON ON FIRE (tous deux mettant également en vedette Chow Yun-Fat) et FULL ALERT, mais si vous demandez aux fans de nommer leur film de Lam préféré, FULL CONTACT se retrouvera au sommet de la liste, à juste titre. En plus d’être un excitant film d’action débordant de style avec Yun-Fat à son plus badass, FULL CONTACT est... Attendez, c’est exactement ce que c’est. Vous n’avez pas vraiment besoin d’autre chose, n’est-ce pas? Les thèmes de la fraternité et de l’honneur entre criminels si chers à Lam aident assurément à le distinguer des autres films de vengeance, mais nous sommes surtout ici pour voir Chow filer sur son Harley et botter des culs, et FULL CONTACT livre amplement la marchandise. L’un des meilleurs films d’action des années 1990, FULL CONTACT est une classe de maître sur le cinéma d’action provenant d’un des plus grands. Longue vie à Ringo Lam. – Traduction : Kevin Laforest