Cambodge
2018 93 mins V.O. chinoise Sous-titres : anglais
Les policiers infiltrés doivent faire beaucoup d’efforts pour maintenir leur couverture. De fait, le flic chinois Xin (le nouveau venu Gu Shangwei), qui s’attaque aux voleurs cybernétiques au Cambodge, est arrêté lors d’une descente policière et rapidement envoyé en prison. Il ne se retrouve pas dans n’importe quelle prison, mais bien dans celle où l’impitoyable directeur (Vithaya Pansringarm, vu dans ONLY GOD FORGIVES) vend les prisonniers comme proies humaines pour les riches chasseurs qui recherchent des émotions fortes dans la jungle cambodgienne. Pris dans un groupe de bandits et de tueurs tentant de survivre d’une façon ou d’une autre, Xin doit à présent échapper aux chasseurs d’hommes et les arrêter avant qu’ils ne l’exécutent. C’est un dur à cuire, bien entraîné et prêt à se battre; il ne lui reste qu’à courir à toute vitesse et à sortir de cet enfer.
Il y a une raison pourquoi l’histoire de The Most Dangerous Game de Richard Connell a été adaptée (à la fois officiellement et non officiellement, comme c’est le cas ici) aussi souvent au fil des ans : parce que c’est une sacrée bonne histoire de survie et d’aventure. THE PREY poursuit cette tradition de films d’action qui prennent cette prémisse toute simple et s’enfuient avec elle, pourrait-on dire, et THE PREY est franchement rapide et intense. Ce n’est pas étonnant, car c’est l’œuvre du scénariste et réalisateur Jimmy Henderson et de son équipe, à qui l’on doit le succès de Fantasia 2017 JAILBREAK. Ils livrent ici un autre brillant film d’action dur comme le roc malgré un budget limité. Ils ont déniché un formidable nouveau héros d’action en Gu Shangwei, qui est attachant et sympathique, mais aussi un véritable « badass » dans le feu de l’action. Vithaya Pansringarm joue par ailleurs un autre excellent méchant (il est bon dans ces rôles, que voulez-vous!). Les images de Lucas Gath et les décors cambodgiens contribuent également à rendre THE PREY aussi captivant. – Traduction : Kevin Laforest