Royaume-Uni
2019 97 mins V.O. anglaise
Élever seule son enfant n’est pas chose facile. Jeune mère monoparentale, Sarah (Sarah Bolger, MAYAN MC) est aux prises avec des circonstances extrêmement difficiles. Son fils, Ben (Rudy Doherty), n’a pas prononcé une seule syllabe depuis qu’il a vu son père se faire poignarder à mort sous ses yeux. Sarah vit dans un quartier malfamé où presque tout est contrôlé par un cruel baron de la drogue (Edward Hogg, WHITE LIGHTNIN’). Les policiers n’ont pas daigné faire enquête puisque, selon eux, des truands qui tuent d’autres truands, ça n’est pas un problème. Un jour, un revendeur local (Andrew Simpson, NOTES ON A SCANDAL) s’introduit chez Sarah avec un gros magot. Il vient de dérober cet argent à son patron, et insiste pour cacher le tout chez elle. Sarah se résout à le laisser faire, convaincue que la police ne lèvera pas le petit doigt pour lui venir en aide, et craignant pour la sécurité de son fils. Mais voici que le gars revient régulièrement. Sarah ignore comment s’en sortir… mais elle doit absolument faire quelque chose.
Bien écrit, splendidement joué, A GOOD WOMAN IS HARD TO FIND est un thriller de vengeance réinventé, et une palpitante variation sur le thème de la personne ordinaire prise dans des circonstances extraordinaires. Avec un rôle féminin fort et une tension dramatique palpable, ce nouveau long métrage du réalisateur de ROAD GAMES, le Britannique Abner Pastoll, vous tiendra en haleine jusqu’au bout et vous surprendra à coup sûr. Gagnante en 2010 de l’IFTA de la meilleure actrice dans un rôle de soutien à la télévision, Sarah Bolger décuple la puissance de ce film en livrant la meilleure performance de sa carrière. Malgré les situations affreusement désespérées et les explosions de violence inattendues, l’histoire demeure plausible et extrêmement bien ficelée. Nous sommes très heureux d’avoir trouvé A GOOD WOMAN IS HARD TO FIND, et vous serez heureux aussi… dès que vous aurez eu le temps de reprendre votre souffle! – Traduction : David Pellerin
