Kingdom

Nous sommes en 255 avant Jésus-Christ dans une Chine divisée par des luttes fratricides entre ses sept royaumes. Deux jeunes orphelins de guerre, Shin et Hyou, aspirent à devenir de grands généraux et s’entraînent avec acharnement pour réaliser leur rêve. Un jour, un militaire les remarque et enrôle Hyou, laissant Shin derrière. Ce dernier redouble d’ardeur afin de rejoindre son meilleur ami, mais c’est plutôt Hyou qui lui revient, mortellement blessé à la suite d’un coup d’État contre le roi Eisei, souverain de la dynastie Qin, pour qui il servait de doublure. Shin jure alors de venger son camarade et part à l’aventure, où sa route croise par hasard celle d’Eisei. Intrépide, frondeur et enragé, il entreprend d’aider le monarque exilé à reprendre son trône, mais il est loin de se douter de l’ampleur du danger qui les guette. Si par miracle ils parviennent à survivre aux assassins sadiques qui les attendent de pied ferme, ils devront ensuite affronter l’armée de l’usurpateur Seikyou et ses généraux légendaires.

Après s’être frotté avec maestria à l’horreur (I AM A HERO), la science-fiction (GANTZ), le film de superhéros (INUYASHIKI) et tant d’autres genres, le maître de la superproduction nipponne Shinsuke Sato (BLEACH) nous emmène en Chine préimpériale durant la période des Royaumes combattants avec KINGDOM. Adaptée de l’œuvre de Yasuhisa Hara, cette épopée historico-fantaisiste fascinante, spectaculaire et rythmée regorge de combats saisissants minutieusement chorégraphiés. Qu’il soit à un contre un dans une luxuriante forêt de bambous ou entre des dizaines de combattants au cœur d’une vaste forteresse, chaque affrontement se distingue par son style unique, ses décors majestueux et ses belligérants plus grands que nature. Appuyé par une jeune distribution possédant une ample expérience acquise entre autres dans les adaptations de manga JOJO’S BIZARRE ADVENTURE, ATTACK ON TITAN et le diptyque GINTAMA, Shinsuke Sato dose parfaitement action, humour, violence et drame pour nous livrer l’un de ses meilleurs films en carrière. - Nicolas Archambault