États-Unis
2018 98 mins V.O. anglaise
Californie, 1981. Le soleil brille de tous ses feux, mais un nuage noir semble pourtant flotter au-dessus de la tête d’un collégien champion de lutte. Bien qu’il ait fui l’Iran alors qu’il n’était encore qu’un enfant, Ali Jahani est hanté par de tumultueux souvenirs révolutionnaires. Le cauchemar se concrétise lorsqu’il apprend combien lui coûtera de faire sortir sa mère d’Iran. Car bien entendu, cela ne saurait se faire par les voies conventionnelles. Mais comment Ali pourra-t-il trouver une telle somme? Une nuit, l’un de ses amis l’emmène visiter un entrepôt désaffecté. Sitôt qu’il pose le pied à l’intérieur, Ali voit apparaître sous ses yeux la solution à son problème d’argent. Et c’est très tordu comme solution : des combats singuliers, dans n’importe quel style, pour de l’argent comptant. Avant qu’Ali ne puisse enfin faire sortir sa mère d’Iran, il y a des gens qui vont avoir mal…
En 2017, avec le drame sportif AMERICAN WRESTLER: THE WIZARD, le producteur Ali Afshar a su raconter sa propre histoire exaltante. Il poursuit sur sa lancée avec un second volet, qui n’est pas une suite à proprement parler, malgré que son alter ego, Ali Jahani, soit joué une fois de plus par l’athlétique et charismatique George Kosturos. Ici, le personnage suit une trajectoire beaucoup plus sombre, s’aventurant dans l’univers des combats underground. Contrairement au film précédent, AMERICAN FIGHTER n’est pas autobiographique, mais son scénario demeure tout aussi crédible, avec des enjeux dramatiques concrets et des conséquences parfaitement plausibles. Les vrais durs Sean Patrick Flanery et Tommy Flanagan interprètent avec brio, et tout en nuances, les rôles de deux organisateurs de combats illégaux. Avec une touche de thriller politique et une bonne dose de récit initiatique, AMERICAN FIGHTER remporte une victoire décisive grâce à son lot de bagarres sans merci dans un quartier franchement malfamé! – Traduction : David Pellerin