États-Unis
2019 95 mins V.O. anglaise
Bouleversé par le divorce imminent de ses parents et désireux de se changer les idées, Ben (John-Paul Howard, vu dans HELL OR HIGH WATER), 17 ans, se rend chez son père pour y passer l’été. Il réalise rapidement que des choses horribles se produisent sur la rue où habite ce dernier. Un mal existant depuis des siècles terrorise la jeune famille d’à côté. Surgi du boisé avoisinant, et résidant désormais sous la peau de la mère, ce mal s’attaque aux enfants des environs. Ben tente de trouver de l’aide, mais personne ne le croit. S’il veut sauver la ville, il devra le faire seul. Pendant ce temps, dans les bois, des voix s’élèvent de la base d’un ancien arbre pourrissant...
Un véritable film d’horreur qui est aussi un sombre conte de fées contemporain, THE WRETCHED offre une variation grave du film de sorcières avec de nouveaux codes, des personnages adolescents attachants et bien développés, une tonne de moments qui surprennent et effraient, et tout un chaudron d’effets spéciaux de maquillage aussi imaginatifs que macabres. Assurément inspirés par THE EVIL DEAD de Sam Raimi, car leur père faisait partie de l’équipe d’effets spéciaux de cette production, les scénaristes et réalisateurs Brett & Drew Pierce (DEADHEADS) ont conjuré un film de genre saisissant, ambitieux et férocement efficace. On sent l’influence de FRIGHT NIGHT, INVADERS FROM MARS, REAR WINDOW ou THE GUARDIAN, mais ce n’est pas une œuvre nostalgique. Pas plus que ce n’est un film du type « tout cela se passe-t-il dans l’esprit d’un protagoniste instable? » Doté d’une distribution de soutien solide qui inclut Piper Curda (I DIDN’T DO IT), Jamison Jones (TRUE DETECTIVE), Azie Tesfai (SUPERGIRL), Kevin Bigley (UPLOAD sur Netflix) et Zarah Mahler (NIGHTMARE CINEMA), THE WRETCHED est un parfait exemple de la nouvelle génération du cinéma d’horreur. Voyez-le et hurlez. – Traduction : Kevin Laforest