Japon
2019 93 mins V.O. japonaise Sous-titres : anglais
Un virus? Des extra-terrestres? Personne ne connaît l’origine de cette soudaine vague de décès semblant aléatoires qui déferle sur le Japon depuis quelques années. Shin, ado de Tokyo, fut témoin de la mort de sa mère lorsqu’il était enfant et depuis, il n’élève jamais le ton et est renfrogné et replié sur lui-même. Il préfère garder ses distances des autres, mais il est incapable de s’éloigner de Kotori, sa douce et chaleureuse amie d’enfance. Et au fond de lui-même, c’est parfait comme ça. C’est sous une bonne étoile que se déroule un rendez-vous galant et, juste au moment où leurs cœurs vont finalement s’abandonner, la réalité, l’espace-temps même se scinde en deux. Il existe un autre Japon, ce dernier ayant suivi une trajectoire carrément diabolique. Ceux qui règnent sur ce Japon ont maintenant accès au nôtre, et ils sont loin d’être pacifiques.
Romance d’adolescents, science-fiction ontologique et combats de mecha acrobatiques s’amalgament dans THE RELATIVE WORLDS, le long métrage de l’animateur Yuhei Sakuragi basé sur sa populaire série web animée. Ce projet, de même que l’anime INGRESS et le remarqué court métrage NEON GENESIS IMPACTS, sont l’incarnation de la fougue créatrice de Sakuragi dans l’univers de l’animation. Avec THE RELATIVE WORLDS, il consolide son rôle en tant qu’acteur incontournable. Grâce à un scénario solide chargé d’une certaine maturité émotionnelle, il expose tout son génie en animation par images de synthèse et ombrage de celluloïd, le tout amplifié par un remarquable travail de capture de mouvements. Le résultat est fluide, naturel, convaincant — et lorsque la trame du film l’exige, intensément étourdissant. Pour le Japon, c’est une année exceptionnelle de production côté longs métrages d’animation de haute qualité, et THE RELATIVE WORLDS de Sakuragi en fait définitivement partie. — Traduction : Sébastien Robidoux