The Odd Family: Zombie on Sale

Une compagnie pharmaceutique expérimente illégalement sur des êtres humains, provoquant parfois de fâcheux effets secondaires. Dans un champ où on avait disposé d'un cobaye décédé, celui-ci revient à la vie et se dirige vers le village de Poongsan. Après maintes tentatives d'attaques infructueuses, le sympathique mort-vivant parvient à croquer Man-duk, le patriarche de l'étrange famille Park. Ce dernier capture son agresseur avec l'aide de son clan composé de Min-gul, le roi du plan foireux, Hye-gul, la cadette un brin psychopathe, et Jun-gul, l'aîné qui tente de garder un semblant d'ordre avec l'appui de sa femme ayant tendance à dialoguer à coups de poêle. Le lendemain, le vieil homme a recouvré sa virilité, suscitant l'envie des papis du patelin. Bientôt, les vieillards attendent en file pour se faire mordre. Comme les Park choisissent toujours le profit au détriment de la moindre parcelle de jugement, ils décident de rentabiliser la situation. Toute la région paiera cher leur avarice... en liquide.

Le zombie a été victime d'une saturation d'œuvres conventionnelles depuis quelques années. Heureusement, la comédie d'horreur THE ODD FAMILY: ZOMBIE ON SALE arrive à la rescousse! Avec cette première réalisation fort prometteuse, Lee Min-jae propose un récit innovateur où le mort-vivant baptisé Zzongbie s'avère non seulement inoffensif, mais devient une sorte de Viagra ambulant. Si le film flirte habilement avec le slapstick, ce sont les dialogues et les interactions entre les membres hétéroclites de la famille qui a domestiqué Zzongbie qui nous font pouffer de rire. Malgré la présence au générique d'une vedette de la trempe de Jung Jae-young (CASTAWAY ON THE MOON), tous les personnages rehaussent équitablement l'histoire avec leur personnalité unique et obtiennent leur moment de gloire lorsque la situation vire au bordel sanguinolent. Ne manquant certes pas d'autodérision, THE ODD FAMILY s'amuse ferme avec les codes du film de zombies et pourrait bien lui redonner la vigueur et les fans endurcis qu'il mérite. - Nicolas Archambault