Présenté par Café Van Houtte

Première Canadienne
Compétition Cheval noir

The Lodge

Réalisé par Veronika Franz, Severin Fiala

Crédits  

Selection officielle

Sundance 2019, Festival international du film de Karlovy Vary 2019

Réalisateur

Sergio Casci, Veronika Franz

Scénario

Sergio Casci, Veronika Franz, Severin Fiala

Interprètes

Richard Armitage, Riley Keough, Jaeden Martell, Lia McHugh, Alicia Silverstone

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VVS Films

États-Unis 2018 108 mins V.O. anglaise
Genre Horreur

“Scary as hell… the next great horror film is here”
Chris Evangelista. SLASHFILM

“A relentless, mind-bending nightmare”
Perri Nemiroff, COLLIDER

“Nerve-shredding”
Tim Grierson, SCREEN DAILY

Richard Marsh (Richard Armitage) est un auteur très connu, spécialiste des sectes chrétiennes extrémistes. Au cours de ses nombreuses recherches, il est tombé amoureux de Grace (Riley Keough), l’unique survivante d’un suicide collectif ayant eu lieu dans une secte. Il quitte sa femme, Laura (Alicia Silverstone), et entame une procédure de divorce. Ses enfants, Aidan (Jaeden Lieberher) et Mia (Lia McHugh), sont outrés, mais cela n’empêche pas Grace et leur père de se fiancer. Les enfants, évidemment, refusent que Grace devienne leur belle-mère, ce qui pose problème, étant donné l’importance capitale que Grace accorde à la famille. Ils partent tous dans un chalet isolé, pour célébrer Noël ensemble. Un blizzard s’installe. Des choses terrifiantes et inexplicables commencent à se produire.

Veronika Franz et Severin Fiala nous ont donné GOODNIGHT MOMMY, en plus de collaborer à THE FIELD GUIDE TO EVIL, tous deux présentés à Fantasia. Leur premier long métrage en anglais, THE LODGE, est une œuvre profondément effrayante qui oblige souvent le spectateur à réévaluer les intentions des personnages, puisque chaque fois où l’on s’attend à quelque chose, un rebondissement inattendu remet tout en question. C’est à travers le prisme du conflit entre foi et athéisme que le tandem Franz-Fiala poursuit son exploration des liens familiaux érodés, de la haine déplacée, et des problèmes de confiance. Une impression de menace plane dès les premiers instants du film, et le crescendo hermétique s’intensifie, insurmontable, jusqu’à la fin. Une réalisation impeccable, une distribution phénoménale, des séquences qui vous feront remonter le cœur jusque dans la gorge, et un scénario où l’horreur est simultanément viscérale et intellectuelle. Coproduit par Hammer Films, tourné à Longueuil (eh oui!), avec les images de Thimios Bakatakis (le directeur photo habituel de Yorgos Lanthimos), et une direction artistique signée par le Montréalais Sylvain Lemaitre. Que vous faut-il d’autre? Vous n’avez aucune raison de ne pas voir ce film. Accrochez-vous. – Traduction : David Pellerin