Japon
1985 100 mins V.O. japonaise Sous-titres : anglais
“A delightful curio — a quirky rock musical that also serves as a microcosm of Tokyo’s pop cultural milieu on the cusp of the bubble era”
James Hadfield, JAPAN TIMESLorsque Shingo et Kan, leaders des groupes rivaux Super Cars et London Boots, sont invités à signer un contrat avec une méga-agence de talent (au nom inquiétant d’Atomic Promotion), les étoiles s’alignent dans le ciel, et ainsi entrent en scène les Stardust Brothers! Duo à tout casser, ils auront pour mission de dominer — de leurs extravagants habits et de leur musique futuriste — les palmarès de la pop japonaise! N’est-ce pas trop beau pour être vrai? Doit-on deviner là un pacte faustien à la
PHANTOM OF THE PARADISE? Ou s’agit-il simplement d’une opportunité tombée du ciel, qu’il ne faudrait pas laisser passer? Dans l’univers hyper profitable de la musique, rien n’est si simple!
Prenant pour point de départ une trame sonore fictive à laquelle il fallait inventer des images, le jeune Makoto Tezuka (fils du légendaire mangaka Osamu Tezuka), réalise
THE LEGEND OF THE STARDUST BROTHERS en 1985 : un délire psychotronique comme il ne s’en invente plus. Ici, aucune règle ne s’applique. Tezuka, alors âgé de 22 ans et armé de la fougue de la jeunesse, utilise tous les procédés et registres à sa disposition (du camp cabotin à la satire cinglante de l’industrie du disque et de la bulle économique des années 80; noir & blanc, couleur, effets optiques, tout y passe) pour canaliser l’énergie unique et scintillante de l’époque en un délire multicolore aux forts accents synth-pop.
Joignez-vous à nous pour la chance unique de voir cet étrange et clinquant bijou sur grand écran; un film encore trop méconnu en Amérique du Nord. Projeté avec
UNK (1979), un des premiers courts métrages de Tezuka : rare film d’invasion extra-terrestre expérimental, tourné en 8mm et explorant les limites visuelles et sonores du médium par l’entremise d’une pléthore de techniques expérimentales, dont le dessin sur pellicule.
- Ariel Esteban Cayer