États-Unis
1980 99 mins V.O. française
Cheech et Chong habitent ensemble, mais la semaine s’annonce très mal pour nos deux compères givrés. Cheech (Cheech Marin) perd son emploi et se retrouve en brouille avec sa petite amie, Donna (Evelyn Guerrero), qui travaille comme par hasard à l’aide sociale. De son côté, Chong (Tommy Chong) n’a plus rien à fumer. Alors qu’il souhaite avoir la maison à lui seul pour se réconcilier avec Donna, Cheech envoie Chong à la rencontre de son cousin Carotte Mendoza qui est en ville. Chong aide ce dernier à retrouver un sac contenant 20 grammes de marijuana de grande qualité, gardé en otage dans un hôtel au séjour impayé. S’ensuit une folle virée à travers Los Angeles. D’abord dans une maison close, puis dans un magasin d’instruments de musique de Ventura Boulevard, dans une maison de riches de Sunset Boulevard, dans un club de comédie, dans un champ de marijuana et même dans un OVNI, le tout pour revenir sur terre le lendemain matin avec de la coke de l’espace.
Réalisé par Tommy Chong en 1980 pour capitaliser sur l’énorme succès de Faut trouver le joint, CHEECH ET CHONG - LA SUITE ne repose pas tant sur un scénario complexe, mais plutôt sur des personnages bien établis et une série de sketches servant à faire valoir le duo emblématique de stoners cinématographiques. Cheech Marin joue ici deux rôles, dont le survolté Carotte Mendoza. Nous retrouvons aussi à l’écran Paul « Pee-wee Herman » Reubens, Phil Hartman, Edie McClurg, Cassandra « Elvira » Petersen et John « Jambi » Paragon. Ce film joyeusement bancal est ici particulièrement bien servi par un doublage insolite au joual bien assumé. Imaginez, Tommy Chong est ici doublé par Raymond Cloutier, Cheech Marin par Jean Leclerc, et Paul Reubens par André Montmorency. Après SLAP SHOT/LANCER FRAPPÉ (1977), Up In Smoke/Faut trouver le joint (1978) et CADDYSHACK/À MIAMI, FAUT LE FAIRE! (1980), CHEECH & CHONG’S NEXT MOVIE/CHEECH ET CHONG - LA SUITE (1980) demeure un des premiers films américains à être doublé en joual. Celui-ci s’est taillé un culte principalement pour ses dialogues crus et vulgaires, avec de nombreux sacres, jurons et expressions grivoises. – Marc Lamothe