Première Nord-Américaine
Compétition Cheval noir

The Father's Shadow

Réalisé par Gabriela Amaral Almeida

Crédits  

Selection officielle

Le Festival du film brésilien de Brasilia 2018, Festival international du film de Tokyo 2018, Festival international du cinéma indépendant de Buenos Aires 2019

Réalisateur

Gabriela Amaral Almeida

Interprètes

Eduardo Gomes, Dinho Lima Flor, Julio Machado, Nina Medeiros, Clara Moura, Luciana Paes, Rafael Raposo

Direction de la photographie

Barbara Alvarez

contact

Stray Dogs

Brésil 2018 92 mins V.O. portugaise Sous-titres : anglais
Genre DrameThrillerHorreur

Dalva (Nina Medeiros), 9 ans, joue dans son jardin. Elle y a enterré sa poupée. Dans un quartier défavorisé de São Paulo, elle vit avec sa tante Cristina (Luciana Paes), et son père Jorge (Julio Machado), un maçon exploité, qui travaille dans des conditions précaires. Doucement, Jorge s’éloigne de sa fille, perdu dans les souvenirs de la robe jaune à fleurs de sa femme récemment décédée. La dureté du béton et la poussière des chantiers ont meurtri son corps. Il est malade et il semble se laisser pourrir petit à petit. Inspirée par sa tante aux penchants ésotériques, et par son film préféré de George Romero, la petite Dalva s’exerce à des incantations et sortilèges dans l’espoir de faire revenir sa mère du monde des morts, et de sauver son père de ses démons.

Après son tout premier film présenté en première mondiale à Fantasia en 2017, FRIENDLY BEAST, œuvre théâtrale de sang, de sexe et la confrontation de deux classes sociales, Gabriela Amaral Almeida revient avec un conte plus sombre encore. THE FATHER’S SHADOW a d'abord été une histoire courte développée en 2014 lors du Directors Lab de Sundance, qui est à présent transformée en long métrage. Aux saveurs autobiographiques, on y trouve à nouveau les motifs et thèmes politiques chers à la réalisatrice. Cinéaste inspirée notamment des grands maîtres d'horreurs, tout comme sa jeune héroïne obsédée par les films de zombies, et ici plus spécifiquement par Victor Erice et L'ESPRIT DE LA RUCHE, Amaral utilise son imagination fantaisiste et sa capacité à créer des images angoissantes pour tenter d’exprimer au mieux sa critique forte et assumée d’une société brésilienne en déclin. - Celia Pouzet