Hong Kong
1983 107 mins V.O. cantonaise Sous-titres : anglais/chinois
Un maléfique sorcier jette un sort à un gangster haut gradé appelé Hung, qui se voit transformé en simple moine. Adieu, vie de gangster, jeux, boxe, meurtres, débauche. Dorénavant, Hung devra réorienter sa destinée en se consacrant à la lutte contre les forces du mal. Première épreuve : vaincre un maître thaïlandais détenant le pouvoir de lâcher des chauves-souris mortelles et des crocodiles, lancer des aiguilles, et même détacher sa tête de son corps pour étrangler sa proie avec les artères de son cou! Plus loin dans les ténèbres attend une seconde épreuve : trois autres maîtres capables de façonner une femme ravissante et funeste à partir d’ingrédients aussi sinistres que les entrailles d’un crocodile, du poulet, des anguilles, du vomi, et du vomi recyclé. Hung réincarné en moine saura-t-il mener à bien sa mission, à savoir récupérer les Cendres d’Or au Népal? Ou sera-t-il aveuglé par la belle femme fatale, et retombera-t-il dans ses mauvaises habitudes?
Affamés d’horreur dévergondée complètement extravagante, cette histoire de kung-fu mystique et de magie noire est précisément ce qu’il vous faut. C’est comme si on mélangeait les premiers films de Peter Jackson avec Alejandro Jodorowsky et Ching Siu-Tung (CHINESE GHOST STORY) afin de produire une version affreusement déformée de DEMON OF THE LUTE, qui était à Fantasia en 2014. THE BOXER'S OMEN fut réalisé par le grand expert du cinéma d’exploitation et d’horreur de Hong Kong : le prolifique et controversé Kuei Chih-Hung, à qui nous devons, entre autres perles, KILLER SNAKES, HEX, et BIG BROTHER CHENG. Quant au scénariste Szeto On (BUDDHA’S PALM), il consacra des mois à faire des recherches sur l’occulte asiatique afin de donner vie à l’ultime film d’horreur de Kuei. Demeuré longtemps introuvable en format vidéo, c’est l’œuvre d’horreur la plus légendaire des Shaw Brothers, celle que vous devez visionner à tout prix, si vraiment vous croyez avoir tout vu. Assistez à la première projection canadienne de THE BOXER'S OMEN en splendide 35mm depuis 36 ans. Incontournable! – Traduction : David Pellerin