The Apprenticeship of Duddy Kravitz

Réalisé par Ted Kotcheff

En présence du réalisateur Ted Kotcheff et de l'Actrice Micheline Lanctot

Crédits  

Honneurs

Ours d'or, Festival international du film de Berlin 1974

Film de l'année, Palmarès du film canadien 1974

Réalisateur

Ted Kotcheff

Scénario

Lionel Chetwynd

Interprètes

Richard Dreyfuss, Micheline Lanctôt, Jack Warden, Randy Quaid, Denholm Elliott

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Les Films Séville

Canada 1974 120 mins V.O. anglaise
Genre ComédieDrame

“Funny, fantastic and often moving... an alternately sad and hilarious movie of dreams rampant”
Vincent Canby, NEW YORK TIMES

“Somehow manages to be breakneck and curiously touching at the same time... filmed on location with a great sense of life and energy”
Roger Ebert, CHICAGO SUN-TIMES

« Un homme sans terre n’est personne. » Voici les mots qui tenaillent Duddy Kravitz, le plus jeune fils d’un chauffeur de taxi veuf vivant près de la Main, sur le Plateau Mont-Royal de Montréal. Des décennies après avoir révolutionné le cinéma canadien, THE APPRENTICESHIP OF DUDDY KRAVITZ de Ted Kotcheff, une adaptation du roman satirique de Mordecai Richler, est encore toujours aussi mordant. Kotcheff a tourné dans divers endroits de Montréal et Sainte-Agathe, favorisant une approche documentaire, en remplissant chaque plan de détails. On visite Wilensky’s et Fairmount Bagels; les personnages flânent sur des balcons avec vue sur des cours intérieures; et des défilés descendent le long de la rue Saint-Urbain. Quant à la station balnéaire de Sainte-Agathe, elle semble bien peu accueillante. Alors que nous suivons Duddy, nous découvrons une panoplie de personnages plus grands que nature, ainsi que la vidéo de bar mitzvah la plus ambitieuse imaginable, possiblement le meilleur film-dans-un-film de l’histoire du cinéma.

Le film met en vedette Micheline Lanctôt, Jack Warden, Randy Quaid, et bien sûr Richard Dreyfuss, dont la performance possède une énergie quasi compulsive. Son Duddy Kravitz ne peut jamais rester en place, il est constamment en train de se gratter, de suer, de sautiller. Il a un rire diabolique, un sourire aux dents écartées, et le visage d’un homme qui n’est pas encore tout à fait sorti de l’adolescence. Il y a quelque chose de rassurant à propos de l’espièglerie de Duddy, même quand il commet des crimes ou prend des raccourcis. Aussi impitoyable et égoïste puisse-il sembler, Duddy est habité par des rêves qui ne se limitent pas qu’à lui, désirant agir dans la lignée de son héritage familial. Réalisé avec assurance par Ted Kotcheff et porté par l’emblématique performance de Dreyfuss, THE APPRENTICESHIP OF DUDDY KRAVITZ est bien plus qu’une curiosité historique — c’est l’un des meilleurs films canadiens de tous les temps. — Traduction : Kevin Laforest