Japon
2019 95 mins V.O. japonaise Sous-titres : anglais
Hinako travaille chez un fleuriste, en plus d’être étudiante en océanographie. La mer, c’est sa vocation. Sur la terre ferme, elle a toujours été un peu gauche, mais dès qu’elle pose le pied sur une planche de surf, on dirait qu’elle se transforme. Le jeune pompier Kawamura est complètement obnubilé par elle, et n’essaie même pas de dissimuler son admiration. Mais Hinako a le béguin pour un autre pompier plus expérimenté et sûr de lui : Minato, qu’elle a pu admirer en pleine action lors d’un sauvetage. Cet amour-là étant réciproque, Hinako part en vacances avec Minato au bord de la mer, et c’est une série de moments de pur bonheur — camping, surf, omelettes expérimentales et attractions touristiques diverses. Un événement terrible, hélas, mettra fin subitement à cette idylle, et même les sarcastiques amis Jun, Ai et Yoko n’arriveront plus à consoler la pauvre Hinako. Seul l’océan, ou quelque chose là-bas dans l’océan, pourrait encore lui rendre le sourire…
Masaaki Yuasa et le festival Fantasia sont complices depuis plusieurs années. Pensez au chef-d’œuvre MIND GAME, au rocambolesque LU OVER THE WALL, et bien entendu à NIGHT IS SHORT WALK ON GIRL. Cette année, Yuasa est de retour avec un anime qui peut sembler conventionnel de prime abord, mais qui, en fin de compte, s’avère bien plus qu’un simple triangle amoureux avec un soupçon de tragédie. À mesure que les choses avancent, l’incommensurable pouvoir d’imagination du réalisateur reprend le dessus, et l’on voit se succéder des rebondissements de plus en plus inattendus. Abordant les thèmes de l’amour perdu, de l’amitié indispensable et de la recherche de soi, RIDE YOUR WAVE est un véhicule tout désigné pour le tempérament optimiste et généreux de Yuasa. L’effort d’animation consacré aux éléments — le feu et l’eau surtout — est à couper le souffle, puisque l’ondulante fluidité des vagues semble prendre vie sous nos yeux. Aucun doute possible : le moment est bel et bien venu de plonger tête première! — Traduction : David Pellerin