Phantom of the Paradise

Réalisé par Brian De Palma

Projection spéciale 45e anniversaire en présence de Paul Williams et Edward R. Pressman! // En présence de l'acteur et du compositeur Paul Williams et du producteur Edward R. Pressman

Crédits  

Scénario

Brian De Palma

Interprètes

Paul Williams, Jessica Harper, William Finley, George Memmoli, Gerrit Graham, Archie Hahn, Jeffrey Comanor, Peter Elbling, Janus Blythe

Direction de la photographie

Larry Pizer

Musique

Paul Williams

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Criterion Pictures

États-Unis 1974 92 mins V.O. anglaise

“You practically get a kinetic charge from the breakneck wit [De Palma] put into PHANTOM… one can feel the tremendous kick the director got out of making it"
Pauline Kael, NEW YORKER

“Bright, loud, brash, fast and funny… a vicious little satire of the music business”
Jim Knipfel, DEN OF GEEK

L’auteur-compositeur-interprète Winslow Leach (William Finley) croit que le succès l’attend lorsque le mégaproducteur musical Swan (Paul Williams) démontre un intérêt pour ses compositions. Or, Swan vole plutôt son travail et fait emprisonner Leach. Lorsque ce dernier s’évade et infiltre le quartier général de Swan, il est défiguré par une presse à disques. Alors que Swan se prépare à ouvrir son nouveau club, le Paradise, Leach — adoptant désormais l’identité du Fantôme masqué et vêtu d’une cape — signe un contrat avec son sang pour réécrire son adaptation musicale de Faust pour la belle chanteuse Phoenix (Jessica Harper), de qui il s’est épris. Mais d’autres trahisons se trament, au son d’une série de chansons rock’n’roll.

Pour son deuxième film de genre après SISTERS (1973), Brian De Palma a conjuré une œuvre unique qui, 45 ans plus tard, n’a rien perdu de sa force de frappe. S’inspirant à la fois du Fantôme de l’Opéra et de Faust, faisant usage du « split screen » à des moments clés, et incluant plusieurs séquences époustouflantes et chansons accrocheuses (écrites par Paul Williams, dont les efforts ont reçu une nomination aux Oscars), De Palma plonge les spectateurs dans un monde fantastique où il vaut la peine de tuer ou mourir pour la musique. Effrayant, drôle, romantique et tragique, PHANTOM OF THE PARADISE est également un formidable terrain de jeu pour une distribution remarquable qui s’investit entièrement. William Finley évoque l’évolution sombre de son personnage à la perfection, Williams est nonchalamment diabolique, et Jessica Harper impressionne à la fois par son jeu et son chant dans ce premier film du triptyque (complété par SUSPIRIA et SHOCK TREATMENT) qui lui a permis de se tailler une place dans le panthéon du cinéma culte. Et puis on se doit de mentionner Gerrit Graham, inoubliable dans le rôle de Beef. Que ce soit la première ou la cinquantième fois que vous voyez PHANTOM OF THE PARADISE, acceptez sans hésitation cette invitation vers l’au-delà! – Traduction : Kevin Laforest