Knives and Skin

“Feels like one of the more empowering feminist declarations in years. It may be the most anarchic and refreshing take on the American teen’s existential malaise since HEATHERS.”

Demetrios Matheou, SCREEN

“Speaks with a boldly original auteur voice, and has plenty to say”

Stephen Dalton, HOLLYWOOD REPORTER

“Captivating in its oddness, ambition, and emotional resonance”

Kristy Puchko, RIOT MATERIAL

« Je préfère ne pas voir ce qui va se passer. » Des événements étranges se produisent dans la petite ville de Middle River, dans le Midwest. Cette nuit, l’étudiante du secondaire Carolyn Harper ira sur les rives d’un lac avec son copain et sera abandonnée par celui-ci. Peu après, elle disparaîtra sans laisser de traces. Demain, et les jours suivants, son cercle d’amis proches, leurs camarades de classe, les parents et les voisins développeront une myriade de mécanismes de défense pour surmonter leur chagrin et leurs névroses, leurs liens étant mis à l’épreuve par la méfiance et l’anxiété. Ça semble lourd? Ça l’est. Mais c’est surtout l’expérience cinématographique la plus incroyablement onirique que vous aurez cette année.

Une œuvre dotée d’une créativité débridée et de touches de Lynch, de comédies dramatiques d’ados et de Giallo, le tout tramé de manière singulière et très personnelle, KNIVES AND SKIN est un parcours surréaliste à travers l’adolescence de jeunes filles vivant dans un patelin qui vous hantera longtemps. Décrit par sa talentueuse auteure comme étant un film noir ado-féministe, c’est une fantasmagorie sur les tourments internes, la recherche d’échappatoires et la difficulté de composer avec les circonstances qui, dans une vision plus large, explore de façon inventive et intelligente les forces qui entrent en jeu lorsqu’un drame se produit dans une petite communauté — un peu comme des chansons des années 80 revisitées qui vous dressent les poils sur les bras. La scénariste et réalisatrice Jennifer Reeder met de l’avant que la vie des adolescentes est un moment de transcendance et de transgression, et voit le passage à l’âge adulte comme un processus qui dure toute une vie, une perspective qui habite son film de la façon la plus sensible qui soit alors qu’elle y présente les désillusions des adultes avec autant d’intensité que les angoisses des adolescents. Un miracle visuel poignant et espiègle, tragique et hilarant, avec un style à la fois théâtral et cru, peuplé d’adolescents atypiques que vous adorerez, KNIVES AND SKIN est si étrange et beau qu’il mérite un hommage. Personne d’autre n’aurait pu faire un film de ce calibre. — Traduction : Sébastien Robidoux