Human Lost

Nous sommes en l’an 2036 et des découvertes majeures dans le domaine de la médecine ont dramatiquement changé la société japonaise. Des nanomachines, interconnectées avec le système SHELL, défendent et réparent le corps humain, assurant une espérance de vie bien au-delà d’un siècle. De rares privilégiés bénéficient du confort et de l’air pur d’Inside, leur habitat protecteur, alors que les Outsiders, masses infortunées, doivent composer avec une terrible pollution, le surmenage, et les conséquences de ne pas être connectés à SHELL, ce qui mène à une cauchemardesque métamorphose. Youzou, jeune artiste irritable affligé par l’anomie et des visions déconcertantes, est incapable de se suicider — un simple coup de fil, et SHELL le réanime à distance. Cette avenue funeste mise de côté, que lui reste-t-il d’autre que de se joindre à son turbulent ami Takeichi et sa bande de motards cyborgs pour effectuer un raid sur les défenses d’Inside? Cependant, dans le tumulte de l’attaque, des faits troublants seront mis au jour...

Supervisé par Katsuyuki Motohiro, vétéran des franchises FLCL et PSYCHO-PASS, et réalisé par Fuminori Kizaki (AFRO SAMURAI), HUMAN LOST est un long métrage d’animation qui ne sombrera pas dans l’oubli de sitôt. S’inspirant avec une liberté certaine du classique japonais d’aliénation d’après-guerre No Longer Human d’Osamu Dazai, HUMAN LOST apporte son lot d’intrigues politiques, de questionnements philosophiques, de techno-horreur sanglante et d’action. L’animation par images de synthèse et ombrage de celluloïd fait la démonstration des forces de ce médium, grâce à l’équipe talentueuse des studios Polygon Pictures (la trilogie animée de GODZILLA). Un saisissant thriller animé cyberpunk comme seuls les Japonais savent les faire, HUMAN LOST est la trouvaille de l’été pour les fans d’anime! — Traduction : Sébastien Robidoux