Première Mondiale
Compétition Cheval noir

8

Réalisé par Harold Holscher

En présence du réalisateur Harold Holscher, du producteur Jac Williams et de la productrice associée Jacomina Fourie

Crédits  

Réalisateur

Harold Holscher

Scénario

Harold Holscher

Interprètes

Chris April, Inge Beckmann, Garth Breytenbach, Keita Luna, Tshamano Sebe

Producteur

Jac Williams

Direction de la photographie

David Pienaar

Montage

Jacques Le Roux

contact

Man Makes a Picture Production

Afrique du Sud 2019 105 mins V.O. anglaise Sous-titres : anglais
Genre HorreurFantastique

À la suite d’une éprouvante faillite personnelle, William Zeil revient sur la ferme qu’il a héritée de son père pour y refaire sa vie. Sarah, son épouse, et Mary, leur fille adoptive, sont avec lui dans l’espoir de repartir à neuf. Sur la ferme, ils font la rencontre de Lazarus, vieil employé du père Zeil, qui d’ailleurs s’occupait de lui avant son décès. Lazarus tombe aussitôt sous le charme de la petite Mary. Dans les jours suivants, William découvre que le chef de la tribu voisine a de sérieuses réserves au sujet de Lazarus, de même que les gens du patelin. Mais Lazarus souffre en silence : sa femme est morte en accouchant de sa fille, et sa fille a péri, plus tard, lors d’un incendie. Pour le pauvre homme, cette vieille ferme est le lieu de tous les chagrins et de tous les tourments. Lazarus est un solitaire… mais il n’est jamais véritablement seul, comme la famille Zeil est sur le point de l’apprendre.

Les films de genre brillamment réinventés ont la cote en Afrique du Sud. Après les formidables NUMBER 37 et FIVE FINGERS FOR MARSEILLES de l’an dernier, nous étions prêts pour un film d’horreur folklorique à l’état pur. Le scénariste et réalisateur Harold Holscher explore les thèmes de la mort et de la transfiguration, avec Tshamano Sebe qui livre une performance poignante dans le rôle de Lazarus, l’âme torturée du film. Atmosphère onirique, iconographie saisissante, 8 vous ensorcellera dès les premières séquences pour dévoiler un monde mystique devenu tangible, comme dans le classique occulte de Richard Stanley, DUST DEVIL, tourné en Namibie. Holscher nous offre non seulement des images somptueuses, mais il utilise également l’ambiance sonore de manière décidément viscérale tout au long de son récit, portant celui-ci vers des sommets d’étrangeté. La poésie spectrale de 8 vous hantera et vous brisera possiblement le cœur. D’une façon ou d’une autre, ce film vous rendra visite dans vos rêves. — Traduction : David Pellerin