Le programme de visions personnelles d’auteures de genre de Fantasia est de retour avec neuf extraordinaires œuvres de talents internationaux qui vous couperont le souffle.
Des Pays-Bas, le plan-séquence LILI (première nord-américaine) de Yfke Van Berckelaer est une mini classe de maître sur la performance et l’escalade, alors que l’audition d’une actrice devient de moins en moins confortable après chaque réplique.
La Nouvelle-Zélande nous offre le glorieusement étrange et dérangeant VASPY (première mondiale) de Hweiling Ow, dans lequel une femme enceinte développe de nouvelles envies et réalise qu’elle mange possiblement pour plus que deux.
D’Australie, le film primé MAGGIE MAY (première canadienne) de Mia'kate Russell est une comédie noire stylisée et pleine d’esprit à propos de l’apathie, où deux sœurs tentent de reconnecter après la mort de leur mère. Le résultat est étonnamment horrible.
Une jeune femme cache un diagnostic de maladie terminale de ses amis lors d’un voyage en voiture. Ils embarquent un étranger et de macabres nouvelles possibilités se dévoilent dans le fantastique THE HITCHHIKER (première internationale) d’Adele Vuko.
Le Royaume-Uni livre THE ORIGINAL (première canadienne), un drame de science-fiction sombre et déchirant à propos d’un sacrifice romantique et de choix extrêmes. Une réalisation de la cinéaste mexicaine Michelle Garza Cervera.
Des États-Unis, WAKEY WAKEY (première internationale) de Mary Dauterman est un rêve enfiévré et une anti-histoire d’amour imaginative.
SOMETIMES, I THINK ABOUT DYING (première internationale) de Stefanie Abel Horowitz est une histoire drôle et touchante à propos de l’aliénation interpersonnelle qui a été remarquée à Sundance.
Les premières menstruations d’une adolescente attisent sa curiosité à propos des légendes locales dans le très maîtrisé THE BOOGEYWOMAN (première québécoise) d’Erica Scoggins, un film qui a marqué Clermont-Ferrand.
L’artiste visuelle canadienne autodidacte Valerie Barnhart signe l’incroyablement puissant GIRL IN THE HALLWAY (première nord-américaine), un slam poétique animé sous forme de témoignage cauchemardesque à propos de crimes réels qui a abasourdi le public à Annecy. Ce film a été réalisé sur une période de trois ans afin de dénoncer l’inaction qui permet à la crise des femmes autochtones disparues et assassinées de persister. Peu de films possèdent une force aussi brute et émotionnelle. Vous pourrez à peine parler par la suite. – Traduction : Kevin Laforest